Sexualité & grossesse, un blocage physiologique

La grossesse est souvent médicalisée à outrance et, loin d'être rassurée par les traitements proposés, on finirait presque par se sentir malade et parfois coupable !
Coupables de quoi me direz vous ? D'être enceinte ? De subir des modifications hormonales ne prédisposant plus aux ébats amoureux ?
Nausées, seins douloureux, hémorroïdes, constipation, brûlures d'estomac, jambes lourdes, autant de signes cliniques qui sont le lot de la femme enceinte et pour lesquels les remèdes abondent.
Mais la grossesse n'est pas – comme tout un chacun le sais – une maladie.
N'empêche que certains de ces inévitables "maux" pèsent parfois lourds sur la vie sexuelle des couples.
Enceinte de 4 mois, Inès souffre de terribles crises de sciatique qui la handicapent, au risque de rester bloquée en pleine "partie de jambes en l'air". Une épée de Damoclès qui limite sérieusement ses ébats amoureux … et ses envies.
Le dénominateur commun aux premiers mois de la grossesse est sans nul doute les nausées puis la fatigue. Trois ou quatre mois (voire plus) durant lesquels les hormones prennent possession de notre corps.
Autant il est facile de disserter sur la fréquence des nausées, de l'intensité de la fatigue, autant d'autres "désagréments" d'ordre plus intimes, sont difficiles à évoquer, même au sein du couple.
Des saignements ou bien même une sécheresse vaginale entraînant douleur et désarroi, peuvent être à l'origine d'une inhibition sexuelle.
La grossesse déstabilise souvent plus qu'elle ne rassure dans les premier mois.
Soyez positive et un conseil : ne jamais se sentir fautives, ni honteuses lorsqu'un blocage physique diminue notre libido.
Source : Désir et et grossesse. La sexualité de la femme enceinte